Une mobilité accessible à toutes grâce aux services de transport complémentaires?

Aujourd’hui, plusieurs milliers de personnes en Suisse ne peuvent pas utiliser les transports publics (TP) ou ne peuvent les utiliser que de manière limitée en raison d’un handicap moteur, par exemple, ou d’une déficience visuelle. Pour participer malgré tout à la vie en société, les personnes concernées sont tributaires des services de transport complémentaires aux transports publics. Différentes assurances, telles que les caisses d’assurance-maladie, l’AI et l’AVS, couvrent partiellement les frais de transport. De même, des fondations cofinancent des services de transport pour le compte de certains cantons. Cependant, les responsabilités de ces organismes payeurs ne sont pas toujours clairement établies et les prestations affectées sont limitées, par exemple, à un certain nombre de trajets par mois.

A ce jour, on sait encore très peu sur la manière dont les personnes concernées vivent ces restrictions et dans quelle mesure celles-ci affectent leurs activités professionnelles ou sociales. Le point de vue des personnes concernées est toutefois important, sachant que la Suisse est tenue, en vertu de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées et de la loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand), de faciliter la mobilité individuelle des personnes en situation de handicap.

Le centre de recherche en ergothérapie de la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW) réalise, en collaboration avec la Fondation transports-handicap du canton de Berne, la School of Management and Law de la ZHAW et l'Université de Lucerne, une enquête à l'échelle nationale sur les services de transports complémentaires aux transports publics. Lien direct vers l'enquête.

Pour de plus amples informations sur ce projet de recherche, voir le site web de la ZHAW  (uniquement en allemand et en anglais).